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♦ Sonchus oleraceus L.
Laiteron maraîcher
Asteraceae
Description de De Pouzolz
Racine blanchâtre, pivotante ou un peu rameuse.
– Tige de 2-8 dm, droite, glabre, striée, anguleuse inférieurement, fistuleuse, rameuse.
– Feuilles d’un vert clair, un peu glauques en dessous, oblongues-lancéolées, entières, roncinées-pinnatifides ou lyrées, à lobe terminal grand, triangulaire, échancré à la base ; les inférieurs peu inégaux, tous inégalement sinués, denticulés-épineux ; les feuilles inférieures rétrécies en pétiole ; les caulinaires dilatées à la base en 2 oreillettes acuminées, embrassantes, étalées.
– Capitules déprimés à la maturité, disposés en corymbe ombelliforme, plus ou moins irrégulier au sommet de pédoncules, quelquefois munis de poils glanduleux et garnis au sommet, sous l’involucre, d’un coton blanc, épais.
– Involucre glabre, à folioles linéaires-aiguës.
– Akènes brunâtres, obovales, à 3 côtes peu prononcées, rugueuses en travers.
Cette plante, ainsi que les deux suivantes, porte le nom patois de cardelle. Son suc est un peu amer ; elle est très apéritive, et on lui accorde les mêmes propriétés qu’à la laitue. Dans les Cévennes, on mange en salade les jeunes laiterons ; leurs feuilles cuites servent comme garniture et sont employées en ragoût. Elle fournit une nourriture agréable aux vaches, aux lapins et aux cochons.
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Observations de De Pouzolz
Hab. les lieux cultivés dans tout le département. Fl. mai-octobre.
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Herbier Gustave CABANES
– Lieux cultivés à Nîmes : 16 avril 1891
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Herbier LOMBARD-DUMAS
– Le Vigan, bords des chemins : 29 mai 1864 (Diomède) – Sommières : juin 1890
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Observations SESNNG
– Commun dans les lieux cultivés – Fréquent dans les rues de Nîmes (Sauvages de ma rue)
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