Pulicaria dysenterica

Pulicaria

Akènes hérissés, à aigrette double ; l’intérieure à poils simples ; l’extérieure très courte, en forme de couronne scarieuse, crénelée ou profondément laciniée. Les autres caractères, comme dans le genre Inula.

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Pulicaria dysenterica (L.) Bernh.

Pulicaire dysentérique

Asteraceae

Description de De Pouzolz

Racine épaisse, brune, garnie de fibres, à souche rameuse, à rameaux souterrains, allongés, garnis de turions.
– Tiges de 3-6 dm, dressées ou ascendantes, pubescentes-tomenteuses, rameuses supérieurement.
– Feuilles oblongues-lancéolées, auriculées et embrassantes à la base, molles, ondulées, dentelées, un peu rudes en dessus, couvertes, en dessous, d’un coton blanchâtre, court, épais.
– Capitules solitaires au sommet de pédoncules nus ou munis d’une petite bractée, réunis en corymbe au sommet des rameaux qui forment un corymbe général, dont les rameaux latéraux supérieurs dépassent celui du centre.
– Involucre à folioles inégales, linéaires-subulées, velues, glanduleuses, ciliées, molles et lâches.
– Fleurons de la circonférence étroits, rayonnants, beaucoup plus longs que les fleurons du centre.
– Akènes bruns.

Cette plante porte le nom vulgaire d’herbe de St-Roch ; sa racine est mucilagineuse, d’une saveur âcre et amère. Linné la cite comme ayant été employée avec avantage dans une dysenterie épidémique.

Observations de De Pouzolz

Hab. les fossés, les bords des eaux dans tout le département.
Fl. juin-septembre.

Herbier Gustave CABANES

Inula dysenterica L.
– Fossés à Congénies : août 1889

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Bords de la rivière d’Are au mas Lafabrègue, Le Vigan : 24 août 1861

Observations SESNNG

– Etang de la Capelle : 31 août 2020
– Aubussargues, au niveau du lavoir : 25 septembre 2021