Persicaria maculosa

Persicaria

Fleurs hermaphrodites. Calice persistant, à 5 sépales, quelquefois à 3-4, presque égaux, peu accrus à la maturité, ordinairement colorés. Etamines 5-8 rarement 4-9, opposées à chaque sépale ou opposées par paire aux sépales intérieurs. Glandes nulles ou alternes avec les étamines. Styles 2-3, soudés inférieurement ou dans toute leur longueur, quelquefois nuls ; stigmates capités. Fruit monosperme, indéhiscent, trigone ou suborbiculaire-comprimé (souvent sur le même individu), enveloppé par le calice. Embryon arqué, latéral ou central. Cotylédons larges ou linéaires.

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Persicaria maculosa Gray
Polygonum persicaria L. chez de Pouzolz

Persicaire commune

Polygonaceae

Description de De Pouzolz

Racine rougeâtre, fibreuse.
– Tige de 3-6 dm, dressée ou étalée-ascendante, lisse, cylindrique, renflée aux articulations, rameuse souvent dès la base.
– Feuilles oblongues-lancéolées, subobtuses ou aiguës, glabres ou un peu velues, quelquefois pubescentes-blanchâtres en dessous, ordinairement marquées en dessus d’une tache noirâtre.
– Gaines nerviées, hispides, longuement ciliées.
– Fleurs roses, rarement blanchâtres, pédicellées, disposées en épis courts, oblongs-cylindriques, ordinairement serrés, dressés, au sommet de pédoncules plus ou moins courts, lisses ou garnis de poils couchés.
– Calice ni glanduleux ni nervié.
– Styles 2-3, divisés jusqu’au milieu.
– Etamines un peu plus courtes que le calice.
– Akènes noirs, luisants, lisses, les uns suborbiculaires-comprimés, convexes sur une face, gibbeux sur l’autre ; les autres trigones, à faces concaves.

Cette plante porte les noms vulgaires de curage, de persicaire douce ; elle est vulnéraire, détersive, un peu astringente.

Observations de De Pouzolz

Hab. les lieux humides, les fossés, les bords des eaux, dans tout le département.
Fl. juillet-octobre.

Herbier Gustave CABANES

Polygonum persicaria L.
– Bord d’un ruisseau à Aujargues : 1er septembre 1892
– Fossés inondés aux Corrèges, près Bellegarde : 1er juin 1905
– Bords du Vistre, lieux humides à Vauvert : juin 1908
– Fossés des Candouillères, St Maurice : septembre 1872 (G.Féminier)
– Fossés humides à Nîmes : juillet 1889

Herbier LOMBARD-DUMAS

Polygonum persicaria L.
– Les bords du Gardon à Moussac :10 juin 1862
– Avèze, bords des chemins : septembre 1855 (Diomède)

Observations SESNNG

– Sanilhac, la Baume, rive droite : 23 septembre 2019
– Etang de la Capelle : 30 avril 2022