Heliotropium europaeum

Heliotropium

Calice à 5 lobes profonds ou à 5 dents. Corolle en soucoupe, à 5 lobes, séparés par 5 plis intérieurs, longitudinaux, quelquefois terminés par une petite dent, à gorge nue, rarement barbue. Etamines incluses. Style court, terminal. Carpelles 4, uniloculaires, ovoïdes-triquètres, soudés, dans leur jeunesse, à la colonne centrale, renflée au-dessus d’eux.

– Revenir à l’index alphabétique –

Heliotropium europaeum L.

Heliotrope

Boraginaceae

Description de De Pouzolz

Racine blanchâtre, flexueuse, simple ou rameuse inférieurement, presque toujours coudée au sommet.
– Tige de 5-4 dm, dressée, rameuse dès la base, flexueuse, couverte, ainsi que les feuilles, d’une pubescence courte, blanchâtre, un peu rude.
– Feuilles oblongues ou ovales, entières, à nervures très saillantes en dessous, toutes pétiolées.
– Fleurs blanches, jaunâtres à la gorge, sessiles, disposées sur 2 rangs, en grappes unilatérales, denses, simples ou géminées, terminales et latérales, axillaires ou opposées aux feuilles, dépourvues de bractées.
– Calice velu, à 5 lobes profonds, lancéolés-obtus, étalés en étoile et persistant après la chute des carpelles.
– Corolle petite, dépassant peu le calice.
– Fruit un peu plus court que le calice, formé de 4 carpelles rugueux, convexes à la face externe, caducs à la maturité en se séparant.

Observations de De Pouzolz

Cette plante porte les noms vulgaires de girasol, d’herbe aux verrues, de tournesol. On se servait autrefois de ses feuilles pour faire tomber les verrues par la friction ; elles passent pour dessicatives, résolutives et détersives.

Hab. les champs cultivés dans tout le département.
Fl. juin-septembre.

Observations SESNNG