Acanthus mollis

Acanthus

Calice presque à 2 lèvres, à 4 divisions ; les latérales très petites, la supérieure et l’inférieure très amples. Corolle à une seule lèvre inférieure à 3 lobes, à tube court, garni de poils. Anthères velues en avant.

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Acanthus mollis L.

Acanthe

Acanthaceae

Description de De Pouzolz

Racines rougeâtres, très étendues horizontalement.
– Tige de 4-6 dm robuste, ferme, simple, droite, glabre ou pubescente.
– Feuilles glabres, très amples, oblongues, sinuées, pinnatifides, à 2 lobes larges, anguleux, dentés-mucronés, non épineux, ciliolés, confluents, mais distincts à la base de la feuille.
– Fleurs très grandes, sessiles, alternes ou éparses sur la moitié supérieure de la tige.
– Calice divisé presque jusqu’à la base en 4 parties : les deux latérales très petites ; la supérieure très grande, oblongue, concave, à 3 dents peu profondes au sommet, enveloppant les étamines, à nervures saillantes ; l’inférieure bien plus courte que la supérieure ; rétrécie vers son milieu, à 2 lobes, à 2 ou plusieurs dents mucronées, à 2 nervures longitudinales très saillantes ; bractées 3, à la base du calice ; l’extérieure grande, blanche, à la base, nerviée, oblongue, bordée de dents longues, épineuses, les deux latérales étroites, lancéolées, presque épineuses, les deux latérales, étroites, lancéolées, presque épineuses.
– Corolle très grande, blanche, à tube court, prolongé par une lèvre inférieure dépassant le calice, élargie et à 3 lobes au sommet, rétrécie intérieurement.
– Etamines 4, plus courtes que la lèvre de la corolle, à filets épais, glabres, luisants, sinués ; anthères oblongues, droites, comprimées, velues antérieurement.
– Capsule glabre, obovale.

Cette belle plante est connue sous les noms vulgaires de branc-ursine, grande berce, patte-d’ours ; elle est émolliente, peu usitée. Elle est employée, en Italie, contre la morsure de la tarentule. Ce sont ses feuilles qui ont servi de modèle pour orner les chapiteaux des colonnes de l’ordre corinthien.

Observations de De Pouzolz

Hab. au pied des anciens remparts de Nîmes, au chemin d’Alais, aux bords du Gardon, à Anduze, dans le parc d’Uzès.
Fl. mai-juillet.

Herbier Gustave CABANES

– Le bosquet de la Fontaine à Nîmes, on en trouve quelques pieds subspontanés : 5 juillet 1888
– Le bosquet de la Tour Magne, près de la demeure du garde : 19 juin 1888
– Au pied des anciens remparts de Nîmes (chemin d’Alais) : 11 juin 1876 (Henri Lador)

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Cultivé au Vigan : § août 1867
– Au pied et les murs des fa*isses à la métairie de Belleau, derrière la Coustourelle, où Emilien Dumas l’avait constaté il y a près de 50 ans, Sommières : 22 février 1879

Observations SESNNG