Solanum dulcamara

– Revenir à l’index alphabétique –

Solanum dulcamara L.

Douce amère

Solanaceae

Description de De Pouzolz

Tige ligneuse, sarmenteuse, cylindrique, s’élevant à 1-2 mètres, soutenue par les plantes voisines, rameuse, à écorce grisâtre, verdâtre et pubescente sur les rameaux.
– Feuilles d’un vert foncé, glabres ou légèrement pubescentes, quelquefois presque tomenteuses en dessous, pétiolées, entières, ovales-aiguës ou acuminées, souvent cordiformes ; les supérieures à 3 lobes, le terminal très grand, les deux latéraux plus petits, inégaux, étalés obliquement.
– Fleurs violettes, assez petites, disposées en cimes ou en corymbes rameux, extra-axillaires ; pédoncules plus longs que les pétioles ; pédicelles violets divariqués, articulés à la base.
– Calice à 5 lobes courts, triangulaires.
– Corolles à lobes lancéolés, réfléchis, puis dressés-connivents un peu au-dessous du sommet, munis, à leur base, de deux taches glanduleuses, vertes, bordées de blanc, plus claires à la face externe.
– Baies ovoïdes, pendantes, écarlates à la maturité.
– Graines rousses, lenticulaires, très finement chagrinées.

Observations de De Pouzolz

Cette plante est connue sous les noms vulgaires de douce-amère, crève chien, morelle grimpante ; en patois, herta de la loqua, pouisoun. Ses baies sont vénéneuses ; ses feuilles, en cataplasme, sont résolutives ; ses tiges sont sudorifiques, dépuratives, antivénériennes.

Hab. les haies, les bords des fossés, dans tout le département.

Fl. juin-septembre.

Observations SESNNG

Remoulins : 3 juillet 2012