Scirpoides holoschoenus

Scirpe chez de Pouzolz

Fleurs hermaphrodites, en épi solitaire ou en épillets rares ou nombreux, rapprochés en capitules ou disposés en corymbe. Ecailles florales imbriquées en tous sens, les inférieures plus grandes que les supérieures, 1-2 inférieures stériles. Style non articulé, caduc, à 2-3 stigmates. Akènes lenticulaires ou trigones, munis à leur base, ou dépourvus,de 3-6 soies denticulées, plus plus courtes que les écailles florales.

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Scirpoides holoschoenus (L.) Soják
Scirpe holoschoenus L. chez de Pouzolz.

Scirpe jonc

Cyperaceae

Description de De Pouzolz

Souche rampante, épaisse.
– Tiges de 5-10 dm, croissant en touffe, dressées, cylindriques, compressibles, assez fermes, garnies de moelle intérieurement, finement striées, glaucescentes, insensiblement atténuées vers le sommet, munies à leur base de gaines membraneuses, d’un brun rougeâtre, luisant, souvent déchirées longitudinalement, laissant d’un bord à l’autre un réseau de fibres lâches, terminées la plupart en une pointe raide, triquètre, quelquefois en une feuille allongée.
– Epillets d’un brun verdâtre, plus ou moins nombreux, réunis, très serrés en capitules globuleux, tuberculeux, pédicellés, le central sessile, disposés en corymbes, ou solitaires au sommet de pédoncules inégaux, formant ensemble une panicule simple ou composée, munie à sa base de 1-2 bractées inégales, dont une plus grande, raide, piquante, canaliculée inférieurement, dressée, ou très étalée, ordinairement plus longue que la panicule ; la plus petite toujours étalée..
– Ecailles florales petites, ovales-tronquées, submucronées, carénées, un peu hispidulées, ciliées aux bords.
– Anthères mucronulées-ciliées.
– Stigmates 3, rarement 2.
– Akènes très petits, bruns, très finement ponctués, ovales-arrondis, un peu comprimés, mucronulés, nus à leur base.

VAR. B, Australis Koch. syn. 857. Capitules peu nombreux, solitaires sur les pédoncules, le médian sessile. Sc. australis Lin. syst .p. 85.

VAR. C, Romanus Koch. l.c. Capitules de la grosseur d’une petite cerise, sessiles, solitaires ou accompagnés d’un ou de deux autres pédonculés, plus petits ; bractées très inégales, la plus longue dressée ou horizontale, la petite réfléchie. Sc. romanus L. sp. 72.

Observations de De Pouzolz

Hab. les lieux humides, dans tout le département, mais plus rare dans la partie élevée.
Fl. mai-août.

Herbier Gustave CABANES

Scirpus holoschoenus
Patois : Joun
– Fossés de la route, Aujargues : 4 août 1902
– Lieux humides du littoral, le Grau du Roi : 12 août 1902
– Fossés de la Vaunage : août 1902
– Dans un champ humide, sur une petite hauteur, N.O de l’ancien étang de Jonquières : 8 septembre 1902
– Lieux humides à Aigues-Mortes : 26 mai 1895

Herbier LOMBARD-DUMAS

Scirpus holoschoenus
– Avèze, près du Vigan, lieus humides : 19 juin 1852 (Diomède)

Observations SESNNG

– Fosses de Fournès : 23 mai 2018
– Mas d’Escattes, Nîmes : 29 mai 2019
– St Gilles, sentier du Cougourlier : 28 octobre 2019
– Bord du Gardon à Sanilhac : 15 juin 2020
– Etang de la Capelle : 31 août 2020
– Au lavoir d’Aubussargues : 1er octobre 2021