Rosmarinus officinalis

Rosmarinus

Calice ovale-campanulé, à gorge nue, à 2 lèvres ; la supérieure entière, l’inférieure bifide. Corolle à 2 lèvres ; la supérieure voûtée, comprimée, échancrée ; l’inférieure à 3 lobes étalés ; les latéraux oblongs, dressés, presque tortillés ; le médian très grand, concave, pendant, à tube saillant, glabre à l’intérieur. Etamines 2, saillantes au-dessus de la lèvre supérieure, sous laquelle elles sont placées, à filets insérés sur la gorge de la corolle, portant une petite dent vers la base ; anthères à 2 lobes confluents. Akènes obovales.

– Revenir à l’index alphabétique –

Rosmarinus officinalis L.

Romarin

Lamiaceae

Description de De Pouzolz

Arbrisseau de 10-15 dm, droit, très rameux, à rameaux allongés, tomenteux-cendrés.
– Feuilles nombreuses, rapprochées, persistantes, épaisses et raides, sessiles, linéaires-obtuses, vertes, rugueuses en dessus, cendrées-tomenteuses en dessous, à bords roulés en dessous.
– Fleurs brièvement pédicellées, rapprochées en grappes courtes, axillaires et terminales ; bractées très petites, lancéolées, caduques, tomenteuses.
– Calice cotonneux-pulvérulent, surtout au bord des dents, à lèvre supérieure ovale, concave ; l’inférieure à 2 lobes lancéolés.
– Corolle bleuâtre ou blanche, ponctuée de bleu, 2 fois et plus de la longueur du calice.
– Style arqué, un peu plus long que les étamines, à stigmate bleuâtre, simple, court.
– Akènes bruns, lisses.
– Odeur aromatique agréable, pénétrante.

Cette plante est connue sous les noms vulgaires d’encensier, d’herbe aux couronnes ; en patois, roumanin. Ses feuilles sont toniques, fortifiantes, céphaliques, antiputrides ; on retire de ses fleurs l’huile de romarin, employée parfumerie.

Observations de De Pouzolz

Hab. les bois et les garrigues dans les environs de Nîmes, à Villeneuve-lez-Avignon, aux environs du Vigan (Diomède), elle est cultivée dans les jardins comme plante aromatique et d’agrément.
Fl. mars-mai.

Herbier Gustave CABANES

Herbier LOMBARD-DUMAS

Observations SESNNG