Rhus coriaria

Rhus

Fleurs hermaphrodites ou dioïques. Calice à 5 parties. Pétales 5. Etamines 5, insérées avec les pétales. Styles 3, courts, ou 3 stigmates sessiles. Fruit en drupe sec ou peu charnu, à un seul noyau monosperme.

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Rhus coriaria L.

Sumac des corroyeurs

Anacardiaceae

Description de De Pouzolz

Arbrisseau de 1-3 m, à rameaux nombreux, dressés ou étalés, couverts d’un duvet serré, roussâtre ; à feuilles alternes, pétiolées, velues, caduques, rougissant avant leur chute, ailées avec impaire, à 9-13 folioles, alternes ou opposées, sessiles, ovales ou oblongues, grossièrement dentées en scie, vertes en dessus, cotonneuses et pâles en dessous ; à nervures latérales, parallèles et bifurquées au sommet.
– Pétiole commun, velu et ailé.
– Fleurs blanchâtres, petites, en thyrses compactes, terminaux et latéraux, à axe velu, aussi longs que les feuilles ou plus courts qu’elles.
– Pédicelles plus courts que le calice, munis de 3 bractéoles.
– Calice à 5 lobes obtus.
– Pétales oblongs ciliés, dépassant le calice.
– Drupe sphérique-comprimé, recouvert d’un duvet rougeâtre à la maturité.

Toutes les parties de cet arbrisseau sont astringentes et rafraîchissantes ; réduites en poudre, elles servent à préparer le cuir. Il est connu sous le nom patois de nerte de Roudou.

Observations de De Pouzolz

Hab. les lieux rocailleux et les fentes des rochers, aux bords du Gardon, au pont du Gard, à la Beaume, à Saint-Nicolas.
Fl. juin-juillet.

Observations SESNNG