Ophrys apifera Hudson

Ophrys

Périgone à divisions extérieures étalées, les 2 intérieures dressées, très petites. Tablier épais, étalé ou pendant, souvent relevé à la base d une bosse de chaque côté, plane ou convexe, souvent velouté, entier ou à 3 lobes ; le médian entier ou échancré. Eperon nul. Anthères dressées, à 2 lobes distincts dans toute leur longueur. Pollen divisé en 2 masses distinctes, pédicellées. Ovaire non tordu. Racine composée de fibres et de 2 tubercules inférieurs, entiers, subglobuleux.

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Ophrys apifera Hudson

Ophrys abeille

Orchidaceae

Description de De Pouzolz

Tige de 2-4 dm, robuste.
– Feuilles ovales-oblongues ou ovales-lancéolées, drossées-étalées ; les supérieures petites, aiguës ou acuminées.
– Fleurs peu nombreuses, distantes, en épi lâche, un peu allongé.
– Bractées herbacées, lancéolées-aiguës, ordinairement plus longues que l’ovaire.
– Périgone à divisions externes elliptiques, obtuses, roses, à nervures vertes ; les 2 intérieures bien plus petites, subtriangulaires, d’un rose verdâtre, veloutées.
– Tablier grand, ovale ou arrondi, très convexe, à 3 lobes ; les 2 latéraux courts, subtriangulaires, très veloutés, insérés près de la base, rejetés en arrière et munis, à leur base et de chaque côté, d’une bosse hérissée ; celui du milieu beaucoup plus grand, velouté, d’un brun rougeâtre, marqué, vers son milieu, d’une tache glabre verdâtre, formée par des lignes symétriques, souvent interrompues par des lignes brunes ; bord supérieur du tablier recourbé en dessous avec l’appendice glabre, aigu, verdâtre, qui le termine.
– Colonne terminée en un bec long, flexueux.

Vulgairement ophrys abeille, oiseau coquet.

Observations de De Pouzolz

Hab. les bois et les lieux herbeux, dans tout le département.
Fl. mai-juin.

Herbier Gustave CABANES

Prairie de Corbière, en Junas et Sommières, à l’ombre de Populus alba : 10 mai 1906
– Prairies des Candouillères : mai 1873
– Prairies à Bellegarde : 1er juin 1905
– Les prés à Aujargues : 28 mai 1896
– Les bords des ruisseaux, bois de Massargues : 29 mai 1872 (Féminier)
– Lieux herbeux, aux environs de Charlot : 15 juin 1902
– Plaine de la Gleisasse, près Junas : avril 1889

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Prairies naturelles à Mas Jourdan : 16 juin 1865
– Sommières
– Molière, bois : 19 juin 1856 (Diomède)
– Le mas Jourdan à Coolorgues : 28 mai 1867

Observations SESNNG

– St Bonnet du Gard, lieux herbeux : 2 Juin 2014
– Fournès, bord d’un fossé : 23 mai 2018
– Nîmes Courbessac, mas Escatte : 30 mai 2019