Lotus corniculatus

Lotus

Calice tubuleux-campanulé, à 5 dents presque égales. Corolle caduque, à ailes libres, conniventes, presque de la longueur de l’étendard, à carène ascendante, obtuse ou rostrée. Etamines bifasciculées, inégales ; les plus longues à filets dilatés. Style glabre, droit, subulé. Gousse oblongue ou linéaire-allongée, comprimée ou cylindrique, polysperme, non ailée, à 2 valves élastiques, se roulant ordinairement en spirale à la déhiscence. Plantes herbacées ou ligneuses, à feuilles trifoliolées, à stipules grandes, libres, foliacées, à pédoncules solitaires, axillaires, pluriflores.

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Lotus corniculatus L.

Lotier corniculé

Fabaceae

Description de De Pouzolz

Racine dure, profonde, pivotante, brune, parsemée de petits tubercules, à souche ligneuse, vivace.
– Tiges nombreuses, de 1-3 dm, glabres ou plus ou moins velues, simples, plus souvent rameuses, ascendantes ou étalées, anguleuses.
– Feuilles brièvement pétiolées, souvent glauques en dessous, à folioles obovales ou linéaires-aiguës, glabres ou velues.
– Stipules semblables aux folioles, plus longues que le pétiole.
– Fleurs grandes, jaunes, à étendard souvent rougeâtre, réunies 3-6 en capitule déprimé, sur un, pédoncule dressé, beaucoup plus long que la feuille, muni, au sommet, d’une feuille florale.
– Calice à dents lancéolées, élargies à la base, subulées, de la longueur du tube, conniventes avant l’épanouissement.
– Etendard arrondi, verdissant par la dessication, dépassant peu les ailes ; celles-ci élargies au milieu, atteignant presque la longueur de la carène coudée à angle droit et rostrée.
– Gousse de 2-3 cm, épaisse, subcylindrique, droite, mucronée, atténuée à la base, carénée sur les sutures, brune à la maturité, à valves se roulant spirales à la déhiscence.
– Graines ovales, brunes, lisses.

Cette plante polymorphe est connue sous le nom patois de jaounetta.

Observations de De Pouzolz

Hab. les prairies, les champs, les bois, les pacages, dans tout le département.
Fl. mai-octobre. Vivace

Observations de Gustave CABANES

– Lieux herbeux, dans les marais à St Laurent d’Aigouze : 13 août 1902
– Bois des Espèces : juin 1822
– Eboulis schisteux, montée de Valleraugues à l’Espérou : 17 août 1901
– Gazon au bord de la route à Congénies : 19 juin 1902
– Garrigues à l’est de Générac : 18 mai 1890
– Environs de Baron : 5 mai 1901
– Bord des chemins à Nîmes : juin 1888
– Dans les bois de Signan, au sud de Mirman : 18 mai 1902
– Concoules : 3 septembre 1902
– Garrigues à Poulx : 4 mai 1890
– Forêt de Valbonne : 20 août 1902

Observations de LOMBARD-DUMAS

– Prairies, Julian : 9 mai 1897
– Aulas, champs : juillet (Diomède)
– Espérou (Dourbie), paturages secs : 8 juillet 1851 (Diomède)
– Défrichement du bois de Massargues, Uzès : 19 juin 1868

Observations SESNNG

– Chaos de Nîmes le Vieux : 8 juin 2019
– Etang de la Capelle : 30 septembre 2020