Linaria repens

Linaria

Calice à 5 divisions profondes. Corolle en gueule, à tube renflé, muni d’un éperon à la base, à lèvre supérieure bifide, à lobes redressés ; la lèvre inférieure à 3 lobes, dont le médian plus petit, munie d’un palais renflé, bilobé, plus ou moins poilu en dedans, fermant complètement la gorge, ou dépourvue de renflement et laissant la gorge ouverte ou fermée incomplètement. Etamines 4, incluses, dont 2 plus courtes ; anthères à déhiscence longitudinale. Capsule à 2 loges polyspermes presque égales, s’ouvrant par des valves, ou par 2 ouvertures, ou par la chute d’un opercule. Graines ovoïdes, discoïdes ou triquètres, lisses ou rugueuses, bordées ou non bordées. Plantes herbacées, annuelles ou vivaces, à feuilles alternes ou opposées, à fleurs jaunes, blanches, bleues ou violettes, axillaires ou en grappes terminales.

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Linaria repens (L.) Mill.
(Linaria striata Dec. dans la flore de De Pouzolz)

Linaire à fleurs striées

Plantaginaceae

Description de De Pouzolz

Racine longuement rampante.
– Tiges de 2-5 dm, redressées, simples ou rameuses, glabres, glaucescentes ainsi que les feuilles et le calice, émettant de leur base des rejets stériles.
– Feuilles toutes semblables, linéaires-aiguës, rapprochées, éparses ; les inférieures verticillées.
– Fleurs brièvement pédonculées, disposées en grappes spiciformes, terminales.
– Calice à lobes lancéolés, linéaires-aigus, dressés.
– Corolle d’un blanc bleuâtre, rayée de violet, 2-3 fois plus longue que le calice, à palais quelquefois jaune, fermant exactement la gorge, à lèvre supérieure divisée en 2 lobes obtus, dressés ; lobes de la lèvre inférieure arrondis, écartés ; éperon court, conique, droit.
– Capsule subglobuleuse, à loges marquées par deux sillons, dépassant le calice de moitié.
– Graines noires, triquètres, à angles lisses, à faces profondément ridées-réticulées.

VAR. B, Conferta Benth. in Dec. prodr. 10, p. 278. — Grappes serrée ; L. procera Dec. cal. monsp. 121.

VAR. C, Minor. Tiges de 10-15 cm. Fleurs plus grandes que dans la var. A. Grappes plus épaisses.

Observations de De Pouzolz

Hab. : la var. A, dans les champs incultes, dans tout le département ; la var B, dans les sables à Aigues-Mortes ; la var. C, dans les prairies de l’Espérou à la baraque de Michel, et dans celles de Concoule.
Fl. juillet-septembre.

Observations SESNNG