Laurus nobilis

Lauraceae

Fleurs dioïques ou hermaphrodites. Périgone caduc, à 4 lobes égaux. Etamines 8-12 ; les extérieures toutes fertiles ; les intérieures alternativement stériles et fertiles ; toutes ou seulement les intérieures portant, vers leur milieu, 2 appendices ou glandes. Anthères oblongues, bilobées. Dans les fleurs femelles l’ovaire est entouré, par la base dilatée, de 2-4 étamines stériles, munies d’une glande à leur base. Style court, épais. Stigmate arrondi. Fruit drupacé, presque uniloculaire, monosperme, charnu.

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Laurus nobilis L.

Laurier sauce

Lauraceae

Description de De Pouzolz

Arbre de 4-8 mètres, à écorce grise, unie, à rameaux dressés, toujours verts.
– Feuilles brièvement pétiolées, alternes, oblongues-lancéolées, ordinairement aiguës, légèrement ondulées sur les bords, entières, coriaces, d’un vert luisant en dessus, un peu plus pâles en dessous.
– Fleurs dioïques, d’un blanc jaunâtre, disposées en ombelles composées, axillaires, brièvement pédonculées, munies d’écailles à leur base.
– Périgones des deux sexes semblables, à 4-5 lobes ovales-obtus, un peu charnus.
– Drupe oblong, assez gros, charnu, noir à la maturité.
– Odeur aromatique.

Observations de De Pouzolz

Cet arbre est connu sous les noms vulgaires de laurier franc, de laurier commun, de laurier à jambon, de laurier sauce ; en patois, lourié. Ses feuilles et ses fruits sont stimulants, carminatifs. On retire des fruits une huile essentielle, employée comme stomachique et carminative ; ses feuilles sont employées dans la cuisine. C’est avec ses jeunes rameaux que l’on fait des couronnes pour les guerriers et les savants.

Hab. cultivé dans tous les jardins du département ; subspontané, dans le voisinage des habitations.
Fl. mars-avril ; fr. octobre-novembre.