Juniperus communis

Juniperus

Fleurs dioïques, quelquefois monoïques. Chatons mâles petits, ovales, solitaires, axillaires ou terminaux, à écailles peltées, portant à leur bord inférieur 3-6 anthères unilobées, imbriquées autour de l’axe. Fleurs femelles ternées, axillaires, à pédicelles garnis d’écailles verticillées, imbriquées ; les six supérieures accrescentes, concaves, devenant charnues et soudées entièrement en forme de baie, renfermant 3 graines anguleuses, ossiculées, dépourvues d’ailes, munies de chaque côté d’une fossette pleine de résine.

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Juniperus communis L.

Genévrier commun

Cupressaceae

Description de De Pouzolz

Arbrisseau de 1-2 mètres, très rameux dès la base, dressé en rameaux rapprochés, diffus, anguleux, à écorce d’un brun rougeâtre.
– Feuilles persistantes, d’un vert un peu glauque, linéaires, subulées raides, piquantes, nombreuses, étalées, rapprochées par verticille de 3, sessiles, articulées à la base, canaliculées en dessus, obtusément carénées en dessous.
– Chatons mâles, dressés, axillaires, occupant le sommet des rameaux.
– Cônes globuleux, de la grosseur d’un pois, axillaires, persistant pendant l’hiver, noirs, bleuâtres à la maturité, couverts d’une efflorescence glauque, longuement dépassés par les feuilles.
– Le bois répand une odeur agréable, surtout étant sec.

Vulgairement, en patois, génébre. Les sommités et les feuilles sont purgatives ; le bois est sudorifique. Les cônes sont stomachiques, diurétiques, emménagogues ; on en fait de la liqueur, l’eau-de-vie de genièvre et l’huile de genièvre, employée pour guérir la gale des moutons ; on les brûle pour parfumer les salles des hôpitaux.

Observations de De Pouzolz

Hab. les bois, les garrigues et les lieux incultes, dans tout le département.
Fl. avril ; fr. août-octobre.

Herbier Gustave CABANES

– Bois, garrigues à Congénies : 12 août 1899

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Le bois de la Tessone, Le Vigan : 29 avril 1865

Observations SESNNG

– Dions, en bordure du Fougeras : 30 mars 2022