Iris pseudacorus

Iris

Périgone régulier, à divisions pétaloïdes ; les intérieures dressées, souvent conniventes, les extérieures plus larges, réfléchies. Style court, trigone, portant 3 stigmates larges, pétaloïdes, convexes et carénés en dessus, concaves et canaliculées en dessous, échancrés ou bifides au sommet, recouvrant les étamines, insérées à la base des divisions, réfléchies. Capsule oblongue, trigone, ou hexagone, à 3 loges polyspermes. Graines planes-déprimées ou subsphériques.

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Iris pseudacorus L.

Iris des marais

Iridaceae

Description de De Pouzolz

Souche épaisse horizontale, noueuse.
– Tige de 6-12 dm, droite, un peu flexueuse au sommet, subcylindrique, feuillée, rameuse supérieurement.
– Feuilles longuement ensiformes, acuminées, aiguës, presque aussi longues que la tige, quelquefois la dépassant, d’un vert clair, presque glauque.
– Fleurs d’un jaune brillant, à pédoncule plus long que l’ovaire, renfermé dans la spathe.
– Spathe à feuilles vertes, inégales, lancéolées-aiguës, renfermant 2-3 fleurs, s’épanouissant alternativement.
– Périgone à tube très court, entièrement saillant hors de la spathe, à divisions extérieures obovales-spatulées, entières, ouvertes ou réfléchies, imberbes, marquées de veines rougeâtres anastomosées ; les intérieures dressées, ouvertes, très étroites, linéaires-oblongues ou spatulées, plus courtes que les stigmates.
– Stigmates courts, dilatés au sommet, bilabiés, à lèvre supérieure à 2 lobes aigus, incisés-dentés.
– Capsule oblongue, terminée en pointe obtuse, à 3 sillons et à 3 angles obtus, munie, de chaque côté et près du sommet, d’une côte longitudinale.
– Graines d’un brun rougeâtre, planes-déprimées, superposées dans chaque loge.

Vulgairement glaïeul des marais, faux acore, flambe bâtarde ; en patois coutelle de vala. Sa racine est astringente et dessicative, âcre, et est un purgatif violent ; elle est réputée vénéneuse.

Observations de De Pouzolz

Hab. les fossés et les marais, dans tout le département.
Fl. mai-juillet.

Herbier Gustave CABANES

– Bords du Vistre (près le Cailar) : 8 mai 1870 (H. Lador)
– Fossés inondés à Nîmes : mai 1889

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Très commun à Sommières, subspontané dans les bassins de jardin : 23 mai 1875
– Nîmes, fossés : 10 mai 1854 (Diomède)

Observations SESNNG

– Nîmes, fossés au Mas de la Bastide : 26 mai 2021