Euphorbia paralias

Euphorbia

Fleurs unisexuelles, monoïques ou dioïques, quelquefois dépourvues d’enveloppe florale, alors réunies dans un involucre commun, simulant une fleur hermaphrodite, par la réunion de fleurs mâles à une étamine, autour d’une fleur femelle ; les fleurs sont disposées en glomérules, en épis ou en grappes, lorsqu’elles sont pourvues d’une enveloppe. Calice libre ou nul, caduc ou marcescent, à 4-6 sépales, rarement plus ou moins, contigus ou imbriqués avant le développement. Etamines en nombre défini ou indéfini, à filets libres ou soudés, insérés au centre de la fleur ; anthères bilobées, à déhiscence longitudinale. Ovaire libre, sessile ou stipité, ordinairement à 3 loges uni-biovulées. Styles ordinairement 3, libres ou soudés. Fruit capsulaire à 2-3 coques, disposées autour d’un placenta central, Couvrant souvent avec élasticité. Graines réfléchies, à test crustacé, ordinairement munies, à l’ombilic, d’un arille épaissi en caroncule. Périsperme charnu. Embryon droit, placé dans le périsperme. Cotylédons planes ou un peu convexes. Plantes herbacées, annuelles ou vivaces, rarement arbrisseau, à suc souvent laiteux, à feuilles alternes, éparses ou opposées, à stipules nulles ou très petites.

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Euphorbia paralias L.

Euphorbe des dunes

Euphorbiaceae

Description de De Pouzolz

Racine profonde rameuse.
– Tiges nombreuses, de 3-6 dm, dressées, ou ascendantes pubescentes au sommet, souvent rougeâtres, simples ou rameuses, surtout à la base, à rameaux stériles, munies, au-dessous de l’ombelle, de quelques rameaux florifères non feuillés.
– Feuilles nombreuses, dressées, imbriquées, oblongues-lancéolées ou lancéolées-linéaires, d’autant plus petites et étroites qu’elles sont inférieures, épaisses, coriaces, très glauques, entières, concaves à bords roulés en dedans à l’état sec.
– Fleurs jaunâtres, en ombelles à 3-5 rayons courts épais, pubescents-glanduleux, 1-2 fois bifides.
– Feuilles de l’involucre ovales ou lancéolées-aiguës ; bractées libres, réniformes-cordées, mucronulées.
– Glandes calicinales jaunes, en forme de croissant, souvent comme rongées, à pointes courtes.
– Capsule un peu grosse, glabre, quelquefois pubescente -glanduleuse, rugueuse, profondément divisée en 3 coques marquées d’un sillon dorsal.
– Graines blanchâtres, ovoïdes-globuleuses, presque lisses, marquées d’une carène sur la face externe et d’un sillon sur la face interne, munies d’une petite caroncule réniforme.

Observations de De Pouzolz

Hab les sables maritimes, sur toute la plage du département.
Fl. mai-août.

Observations SESNNG