Euphorbia cyparissias

Euphorbia

Fleurs monoïques, plusieurs mâles à une étamine, réunies autour d’une seule fleur femelle pédicellée, dans un involucre commun, caliciforme, à 4-5 dents petites, membraneuses, dressées ou incurvées, alternes avec d’autres lobes plus grands, épais, glanduleux, étalés, entiers ou à 2 cornes. Calice et corolle nuls. Fleurs mâles, 10-20 ou davantage, composées chacune d’une étamine à filet articulé sur un pédicelle, dont à se détache après la floraison, munie à sa base d’une écaille très petite, laciniée ou ciliée ; anthères à 2 lobes glanduleux. Fleur femelle, solitaire au centre des fleurs mâles, pédicellée, penchée. Styles 3. Capsule à 3 coques monospermes, s’ouvrant en 2 valves, qui se contournent avec élasticité. Graines lisses, rugueuses ou à fossettes, avec ou sans caroncule. Plantes à suc âcre, laiteux.

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Euphorbia cyparissias L.

Euphorbe faux cyprès

Euphorbiaceae

Description de De Pouzolz

Racine brune, simple ou rameuse, tortueuse, à souche traçante, stolonifère, donnant naissance à des tiges nombreuses, de 2-4 dm, dressées, réunies en touffe, munies, au-dessous de l’ombelle, de rameaux fertiles, non feuillés, et plus inférieurement de rameaux stériles, persistant jusqu’à l’hiver, garnis de feuilles nombreuses, très rapprochées, presque filiformes.
– Feuilles de la tige sessiles, éparses, d’un linéaires-obtuses ou presque aiguës, entières, étalées ou réfléchies.
– Fleurs jaunes, puis rougeâtres, en ombelle à rayons nombreux, grêles, simples ou dichotomes.
– Feuilles de l’involucre de même forme que celles de la tige ; bractées libres, ovales,presque cordées, plus larges que longues, entières, un peu en pointe.
– Glandes calicinales jaunes, échancrées, à 2 cornes courtes.
– Glandes calicinales jaunes, échancrées, à 2 cornes courtes.
– Capsule glabre, couverte de petits tubercules qui la rendent rude, à coques arrondies sur le dos marqué d’un léger sillon, séparées par 3 sillons profonds.
– Graines petites, ovales-cylindracées, grisâtres ou brunâtres, lisses, munies d’un sillon très étroit du côté interne, et surmontées d’une caroncule sessile, orbiculaire, convexe.
– Plante glabre.

Cette plante s’étiole et reste stérile lorsqu’elle est attaquée par l’œcidium euphorbiœ qui la couvre d’une poussière rubigineuse. Elle porte les noms vulgaires de petite ésule, de petit cyprès ; sa racine est purgative.

Observations de De Pouzolz

Hab. les bords des champs et des chemins, dans tout le département.
Fl. avril-mai.

Herbier Gustave CABANES

B3942 – Bord des chemins, partout à Nîmes : Juin 1889
Nîmes, bord des ruisseaux le long de la route de Rodilhan : Mai 1867

Herbier LOMBARD-DUMAS

Sommières
la Croix près du Vigan, lieux arides : 20 avril 1859
Terres cultivées à Garrigues, près d’Uzès : 17 novembre 1872

Observations SESNNG