Echium vulgare

Echium

Calice à 5 lobes profonds. Corolle irrégulière, en entonnoir, à limbe oblique, presque labié, à 5 lobes arrondis, inégaux, à gorge dilatée, nue. Etamines souvent saillantes hors de la corolle, à filets inégaux, courbés, ascendants. Carpelles 4, libres, uniloculaires, rugueux, ovoïdes ou turbines, insérés sur le réceptacle par une base plane, sans étranglement au-dessus.

– Revenir à l’index alphabétique –

Echium vulgare L.

Vipérine

Boraginaceae

Description de De Pouzolz

Racine d’un brun noirâtre, épaisse, pivotante, profonde.
– Tige de 3-8 dm, droite, raide, robuste, simple ou rameuse, couverte de poils longs, blancs, étalés, presque piquants, insérés sur des tubercules blancs ou noirâtres,chargée en outre de petits poils dirigés en bas.
– Feuilles couvertes de poils couchés, tuberculeux, à une nervure longitudinale, saillante ; les radicales étroites, lancéolées-aiguës ou un peu obtuses, atténuées intérieurement, étalées en rosette sur la terre ; les caulinaires lancéolées-linéaires, atténuées à la base, plus courtes et plus étroites, les supérieures sessiles.
– Fleurs bleues, rarement blanches ou rosées, presque sessiles, disposées en grappes unilatérales axillaires et terminales, formant ensemble une panicule étroite, allongée.
– Calice hispide, à lobes linéaires-aigus, dressés, de moitié plus courts que la corolle, quelquefois presque de sa longueur.
– Corolle pubescente à l’extérieur, velue sur les angles, à limbe obliquement tronqué, à lobes inégaux, ovales-obtus.
– Etamines très saillantes, à filets glabres.
– Carpelles petits, bruns, trigones, terminés en pointe, parsemés de tubercules.

Cette plante porte les noms vulgaires d’herbe aux vipères, langue-d’oie ; ses feuilles et ses sommités sont émollientes, béchiques ; inusitées.

Observations de De Pouzolz

Hab. les lieux incultes et arides, dans tout le départ.
Fl. mai-juillet.

Herbier Gustave CABANES

– Camprieu : 5 septembre 1895
– Bords des chemins à Nîmes
– Lieux rides aux environs de Nîmes : juin 1890
– terrains incultes sablonneux des bords du Gardon au Pont du Gard : juin 1890
– var. pustulatum : les sables des bords du Gardon : 12 juin 1890

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Mas Lafabrègue, terrains calcaires, Le Vigan : juin 1861

Observations SESNNG

– Mas Escattte, Courbessac : 30 mai 2019
– Dions : 13 mars 2021
– Bords des chemins, à Poulx : 5 avril 2021