Cistus monspeliensis

Cistus

Calice à 3-5 sépales. Pétales 5. Étamines nombreuses, toutes fertiles, insérées sur le réceptacle. Capsule à 5-10 loges polyspermes, s’ouvrant en autant de valves complètes ou distinctes au sommet seulement. Style court, droit ; pédicelles et calices toujours dressés après la floraison. Feuilles sans stipules.

– Revenir à l’index alphabétique –

Cistus monspeliensis L.

Ciste de Montpellier

Cistaceae

Description de De Pouzolz

Tige d’un mètre et plus, rougeâtre ou brune, rameuse, couverte de poils simples et étoilés.
– Rameaux très feuillés à la base, hérissés ainsi que les pédoncules.
– Feuilles opposées, sessiles, linéaires-aiguës, trinerviées, lancéolées, à la fin ridées, un peu roulées sur les bords, velues des deux côtés, visqueuses dans le haut des rameaux.
– Pédoncules portant à leur sommet 5-9 fleurs unilatérales, dirigées en haut ; pédicelles de la longueur du calice, à 5 sépales cordiformes-acuminés, hérissés, de moitié plus courts que les pétales blancs, tachés de jaune à la base.
– Capsule ronde, à 5 valves, glabre, à poils étoilés, rares au sommet, beaucoup plus courte que le calice.
– Graines noires, trigones, presque lisses.

Vulgairement muga.
On se sert de cette plante, préférablement à toute autre, pour faire monter les vers à soie.

Observations de De Pouzolz

Hab. les bois et les garrigues, dans toute la partie basse du département.
Fl. mai-juin.

Observations SESNNG

Fournès : 23 mai 2018