Centaurea melitensis

Centaurea

Involucre à folioles imbriquées, terminées par un appendice scarieux, mutique ou corné, épineux. Fleurons du centre hermaphrodites ; ceux de la circonférence stériles, infundibuliformes, rayonnants, ordinairement plus grands. Etamines à filets libres, papilleux. Akènes lisses, comprimés, à insertion latérale, barbue ou imberbe, couronnés par un rebord entier, dépourvus d’aigrette ou munis d’une aigrette courte, persistante, à poils courts, scabres, inégaux, disposés sur plusieurs rangs ; les intérieurs plus courts, connivents. Réceptacle garni de poils paléiformes. Plante annuelle, bisannuelle ou vivace, à feuilles indivises ou pinnatifides, ou bipinnatifides, non épineuses, à fleurs purpurines, bleues ou jaunes, rarement blanches.

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Centaurea melitensis L.

Centaurée de Malte

Asteraceae

Description de De Pouzolz

Racine pivotante ou rameuse.
– Tige de 2-8 dm, droite, un peu oblique à la base, anguleuse, scabre, rameuse, souvent dès la base, à rameaux dressés, ouverts.
– Feuilles d’un vert sombre, scabres, ponctuées, quelquefois un peu laineuses, blanchâtres ; les radicales lyrées pinnatifides, à lobes écartés, obtus ; les caulinaires linéaires, dentées, mucronées, décurrentes, à décurrence étroite, souvent n’arrivant que jusqu’au milieu de l’intervalle des feuilles.
– Capitules moyens, subglobuleux pourvus de feuilles florales à leur base, solitaires ou agrégés au sommet de la tige et des rameaux ; souvent quelques uns sont presque sessiles à l’aisselle des feuilles inférieures de la tige.
– Involucre glabre ou laineux à la base à folioles d’un vert clair, obscurément nerviées, terminées, par une épine faible, non vulnérante, très étalée, plus longue que la foliole, munie inférieurement de petites épines latérales, d’autant plus petites qu’elles sont supérieures ; quelquefois les folioles internes sont rougeâtres au sommet.
– Fleurons jaunes tous égaux, glanduleux.
– Akènes d’un gris verdâtre, ovales, pubescents, légèrement striés, à insertion non barbue, à aigrette blanche ou rousse, à peu près de la longueur de l’akène.

Observations de De Pouzolz

Hab. les terrains argileux, dans le bois de Broussan, près Nîmes ; à Roque-Courbe, près Marguerite.
Fl. juin-août.

Herbier Gustave CABANES

– Les bois de Broussan : 9 juillet 1891
– Abonde sur les terrains maigres à Vacquerolles : 29 juin 1915
– Dans un champ, au-dessus de la route, lisière du bois de Broussan, au nord de la ferme : 22 juin 1905

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Bords du Vidourle, sous le village de Lecques : 12 juin 1891

Observations SESNNG

– Garrigue de Poulx : 13 juin 2019