Carlina acanthifolia

Carlina

Involucre à folioles imbriquées ; les extérieures foliacées, lâches, dentées-épineuses ; les intérieures, simples, scarieuses, luisantes, colorées, très saillantes, rayonnantes. Fleurons égaux, hermaphrodites, fertiles. Etamines à filets glabres, libres, insérés vers la base de la corolle ; anthères surmontées d’un appendice allongé et prolongées, à leur base, en 2 appendices filiformes, plumeux. Akènes oblongs-cylindriques, un peu comprimés, couverts de petits poils soyeux, appliqués, bifurqués, couronnés par les poils qui les couvrent et qui dépassent leur sommet, à insertion basilaire ; aigrette caduque, à poils longs, plumeux, disposés sur un seul rang, soudés inférieurement par 3-4, mais non réunis en anneau à la base. Réceptacle garni de paillettes inégalement découpées en soies au sommet, soudées, à la base, en un tube renfermant l’akène.

– Revenir à l’index alphabétique –

Carlina acanthifolia All.

Cardabelle

Asteraceae

Description de De Pouzolz

Racine épaisse, courte, pivotante ou rameuse.
– Tige presque nulle.
– Feuilles longues, de 2-4 dm, blanchâtres, cotonneuses, raides, à nervures saillantes, sinueuses-pinnatifides, à segments peu profonds, froncés, lobulés, dentés-épineux ; pétiolées, disposées en rosette ample sur la terre.
– Capitule très grand, hémisphérique, solitaire, sessile, en apparence, au centre de la rosette.
– Involucre à folioles extérieures foliacées, dentées-épineuses ; les intermédiaires brunes, épaisses, linéaires, terminées et bordées d’épines rougeâtres au sommet, rameuses ; les intérieures très longues, linéaires-lancéolées, atténuées inférieurement, ciliées au milieu, blanches ou jaunes, luisantes, rayonnantes.
– Akènes d’un beau jaune ; aigrette trois fois de la longueur de l’akène.
– Divisions des paillettes subulées, très peu épaissies vers la pointe.

Cette plante a la fleur hygrométrique comme ses congénères, mais d’une manière plus prononcée ; elle est connue sous les noms vulgaires de chardousse, cardouça, cardavella, cardouilla. Sa racine est amère, aromatique. résineuse, diurétique, sudorifique et alexipharmaque. Son réceptacle, qui est très épais est employé, dans la cuisine comme celui de l’artichaut, il est aussi employé en confiture avec le miel ou le sucre. Cette confiture est servie sur les meilleures tables.

Observations de De Pouzolz

Hab. les pacages aux environs du Vigan, à Alzon, à Montdardier, à l’Espérou.
Fl. juin-août.

Observations SESNNG