Aphyllanthes monspeliensis

Aphyllanthes

Périgone à 6 divisions rapprochées en tube à la base, à limbe étalé. Etamines 6, courtes, insérées vers la base des divisions du périgone ; filets filiformes, glabres ; anthères peltées. Style simple, stigmate à 3 lobes. Capsule à 3 loges, monosperme. Graines ovoïdes.

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Aphyllanthes monspeliensis L.

Aphyllanthe de Montpellier

Asparagaceae
(Liliacées chez de Pouzols)

Description de De Pouzolz

Souche rampante, à fibres dures, simples ou rameuses.
– Tiges de 1-2 dm, grêles, striées, jonciformes, réunies en faisceau, munies à leur base de gaînes brunâtres de 2-5 cm, scarieuses à la base, vertes au sommet, terminées par 1-2 fleurs un peu grandes, bleuâtres, rarement blanches, enveloppées à leur base par 4-5 écailles roussâtres, luisantes scarieuses, concaves, ovales-lancéolées, l’extérieure terminée brusquement en une pointe un peu raide.
– Capsule turbinée, trigone, acuminée.
– Graines noires, lisses à l’œil nu.
– Plante glabre.

Vulgairement jonciole, nonfeuillée ; en patois, bragaloun.

Observations de De Pouzolz

Hab : les lieux pierreux, secs et stériles, dans tous les environs de Nîmes, à Aigues-Mortes, à Villeneuve-lez-Avignon, à Alais, Anduze, la Grand-Combe, le Vigan.
Fl. avril-mai.

Herbier Gustave CABANES

– Coteaux calcaires secs à Aubais – 6 mai 1923
– Garrigue nimoise – 4 mai 1922
– Nîmes, bois des Espesses (rochers) – mai 1870
– Garrigues, Congénies – mai 1889

Herbier LOMBARD-DUMAS

– Bois de Massargues, Uzès – 25 mai 1870
– Montels, près d’Aulas, coteaux calcaires – 25 mai 1854 (Diomède)

Observations SESNNG

– Nîmes, mas d’Escattes : 7 avril 2021